Les résultats financiers de FedEx sont particulièrement impactés par le piratage sa filiale TNT Express. La vague NotPetya a provoqué un trou de 300 millions de dollars.
Les mois se suivent et se ressemblent pour les victimes de NotPetya. Après avoir été sévèrement touchées par le faux ransomware, les entreprises présentent la facture à leurs actionnaires et l’addition commence à être particulièrement salée. Le groupe pharmaceutique Reckitt a vu ses résultats obérés de 110 millions de dollars, le transporteur Maersk a englouti 200 à 300 millions de dollars pour remédier au problème.
Quant à Saint-Gobain, l’industriel prévoit un impact de 250 millions d’euros sur son chiffre d’affaires annuels. Si on ajoute la récente annonce de FedEx et ses 300 millions de pertes, le coût de NotPetya pour ses 4 entreprises avoisine le milliard de dollars.
TNT Express durement touché
Pour mémoire en juillet dernier, TNT Express, propriété de FedEx suite à une acquisition de 4,8 milliards de dollar, indiquait dans un communiqué être toujours affecté significativement par NotPetya. L’attaque avait débuté en Ukraine le 27 juin avant de se répandre comme une traînée de poudre, via un progiciel M.E.doc de la société Premium Service.
Le spécialiste du courrier et de la logistique utilisait ce progiciel et a été massivement touché au point de réaliser certaines opérations à la main. Aujourd’hui, le groupe assure que tout est rentré dans l’ordre.
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